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mardi 23 septembre 2008

Alex interviewé par l'UEFA

Alex de Souza, joueur mythique brésilien à Fenerbahçe, a accordé un entretient aux journalistes du site officiel de la FIFA. Voici quelques extraits de l'interview. Pour lire l'intégralité, je vous invite à suivre le lien en bas de l'article.

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Alex, on a coutume de dire qu'avec l'Argentin Juan Román Riquelme, vous êtes les deux derniers numéros 10 classiques du football actuel. Êtes-vous d'accord avec cette opinion ?
C'est vrai que ce sont des caractéristiques de plus en plus rares chez un joueur et c'est vrai aussi que j'ai souvent vu mon nom associé à celui de Riquelme, mais je pense qu'il y a d'autres joueurs de notre espèce. Le chemin pris par le football moderne a conduit à la raréfaction des joueurs qui exercent cette fonction. La gestion du jeu par le seul meneur ne fait plus recette auprès des entraîneurs. Cependant, pour moi, au-delà du style, de la tactique ou de l'évolution du jeu, si un joueur a des qualités et s'il réussit à s'adapter au football actuel, il peut toujours réussir. Ça vaut pour moi, pour Riquelme et pour tout autre footballeur.

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En 2003, vous avez été élu meilleur footballeur du Brésil. Vous évoluiez alors à Cruzeiro, qui venait de remporter trois titres. Un an plutôt, l'équipe du Brésil avait remporté la Coupe du Monde de la FIFA, mais sans vous. Est-ce une déception de ne pas avoir pu participer à cette aventure ?
Plus maintenant, mais c'est vrai qu'à l'époque, ça m'a beaucoup affecté, bien évidemment. J'avais participé à toute la compétition préliminaire et Scolari me connaissait très bien. Je jouais d'ailleurs depuis pas mal de temps sous ses ordres. Mais aujourd'hui, c'est du passé : il avait en tête d'autres solutions, il a fait ce qui lui semblait le plus approprié et puis c'est tout.

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Au Brésil, le football est vécu avec une rare intensité. Pourtant, vous avez sans doute été surpris par l'euphorie des supporters turcs...
Ah oui ! Ç'a largement dépassé ce que j'imaginais. J'ai vite compris que si le public brésilien aime beaucoup le football, le supporter turc en fait quasiment une affaire d'Etat. La passion y est certainement plus intense qu'au Brésil et dans les autres pays où j'ai joué. L'ambiance est vraiment indescriptible : il faut l'avoir vécue pour bien la comprendre.

La majorité des observateurs jugent le football turc à l'aube des résultats des clubs sur la scène européenne. Mais qu'en est-il du niveau du championnat national ? Que pouvez-vous nous en dire, par exemple par rapport au championnat brésilien ?
C'est complètement différent, en particulier par rapport au Brésil, où l'on parie plus sur la technique et les qualités individuelles. Le championnat turc est très dur, il exige une période d'adaptation. Le championnat brésilien est plus esthétique, mais j'estime qu'il est plus difficile d'évoluer dans la ligue turque.

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Interview du 22 septembre 2008 du site fifa.com

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